Ce mardi 1er novembre, l’Agence congolaise de l’environnement (ACE) a inauguré son premier laboratoire de surveillance environnementale. Ce laboratoire de l’ACE, une structure technique sous tutelle du ministère de l’environnement et du développement durable, va favoriser une autonomie en matière d’analyse physico-chimiques des influents et permettre de rationaliser les ressources financières.
Selon le chargé de mission de l’ACE, Jean-Claude Emene, ce laboratoire va permettre de faire des économies dans la mesure où elle recourait aux laboratoires privés pour effectuer des analyses physico-chimiques des influents prélevés dans les installations classées.
« Ce laboratoire constitue pour nous une économie financière importante parce qu’à ce jour, nous recourons à deux ou trois laboratoires avec lesquels nous travaillons en partenariat. Nous sommes maintenant équipés de certains dispositifs et du matériel qui vont nous permettre de faire des analyses fiables et rassurées sur le niveau de toxicité des eaux de rivières, fleuves, de l’air. Bref, de l’environnement dans son ensemble » explique le chargé de mission de l’ACE.
Il a aussi précisé que ce laboratoire sera utilisé pour avoir des référentiels, ce qui n’existait pas.
« N’avons pas de valeurs de base lors qu’il faut faire l’évaluation et l’approbation des études environnementales et sociales mais aussi le suivi de la mise en œuvre des plans de gestion environnementale et social ».
De son côté, la vice-première ministre de l’environnement et du développement durable, Eve Bazaiba, a demandé aux entreprises de toujours recourir à l’ACE pour vérifier l’impact de leurs projets sur l’environnement et les communautés environnantes.
Il faut rappeler que le laboratoire de l’Agence congolaise de l’environnement (ACE), dispose des unités fixes et mobiles susceptibles d’analyser les eaux, l’air, les déchets et les micropolluants. Le tout nouveau laboratoire et le premier d’ailleurs de l’ACE, est acquis sur fonds propres.