A Libreville, le One Forest Summit, un sommet de haut niveau, s’ouvre ce mercredi 1er mars en présence de plusieurs acteurs dont des chefs d’États et de gouvernements, des dirigeants d’organisations internationales, d’institutions financières, des représentants du secteur privé, d’ONG internationales… autour de la préservation et la gestion durable des forêts tropicales.
Organisé sous l’égide de la France et du Gabon, le One Forest Summit vise à protéger les écosystèmes (forêts primaires, tourbières, mangroves, etc. ) qui constituent des réserves vitales de carbone et de biodiversité. Le One Forest Summit est en effet l’occasion d’avancer et de renouveler les engagements collectifs en matière de préservation et de gestion durable des forêts, essentielles pour relever les défis mondiaux interdépendants, notamment le changement climatique et la perte de biodiversité. La promotion d’une solidarité Nord-Sud, essentielle à la protection de ces réserves vitales, sera également un élément clé.
Ainsi, les discussions du One Forest Summit tournent autour de trois points essentiels qui peuvent déboucher sur de nouveaux engagements. D’abord il s’agit de faire progresser les connaissances et promouvoir la coopération scientifique sur les écosystèmes forestiers. Ensuite il est question de favoriser des chaînes de valeur durables dans le secteur forestier, sans oublier de débloquer des sources de financement innovantes, y compris des solutions de conservation de la biodiversité basées sur le marché.
Par ailleurs, les assises qui durent deux jours ( 1er et 2 mars), sont aussi l’occasion de discuter sur le thème du bassin du Congo et des défis communs auxquels sont confrontés les bassins forestiers tropicaux d’Afrique, d’Amazonie et d’Asie. A cet effet, les forêts du bassin du Congo sont de nos jours, celles qui captent le plus de gaz à effet de serre. Le bassin du Congo constitue l’un des plus importants massifs de forêt tropicale continue et la deuxième plus grande forêt pluviale de la planète. Ces forêts se situent majoritairement au Cameroun, au Gabon, en Guinée-Equatoriale, au Congo-Brazzaville et en République Démocratique du Congo (RDC) et couvrent une petite partie de la République Centrafricaine.
Y prennent part à ces assises, le président français Emmanuel Macron dont la visite est annoncée en Afrique Centrale dès ce 1er mars, le Congolais Denis Sassou Nguesso, sans oublier l’Angolais João Lourenzo et le Centrafricain Faustin-Archange Touadéra et les autorités gabonaises.