Le Niger connaît depuis plusieurs jours une série d’inondations. Et pour cause, les fortes précipitations qui s’abattent sur le pays en ce début de saison des pluies. Les plus grands niveaux d’eau sont enregistrés dans les régions de Zinder, Tillabéri, Maradi, Diffa et Tahoua. Le dernier bilan officiel de ces catastrophes naturelles fait état d’une dizaine de morts, plus de 16000 sinistrés et d’importants dégâts matériels.
Les populations nigériennes souffrent le martyr en ce début de saison des pluies. Le pays est frappé par une série d’inondations depuis plusieurs jours causant la mort d’une dizaine de personnes. Plus de 16000 sinistrés et de nombreux dégâts matériels sont aussi enregistrés. Les régions les plus touchées par les eaux sont Zinder, Tillabéri, Maradi, Diffa et Tahoua.
Les trois facteurs d’analyse de la direction de la protection civile.
Pour le directeur général de la protection civile, le Colonel Major Bako Boubacar, trois facteurs peuvent servir de base pour expliquer l’origine des dégâts. Il s’agit de l’intensité des pluies qui sont intervenues dans des délais très courts, la fragilité de certaines infrastructures et l’occupation de zones inondables. Dans la région de Zinder, la commune de Hamdara est l’une des plus touchées. Les images montrent des maisons effondrées, et des personnes relogées dans des écoles.
La météo annonce une saison des pluies très humide.
La situation risque de s’empirer à l’analyse des données météorologiques. D’autres précipitations sont attendues dans les prochains jours et les prévisions annoncent une saison des pluies très humide. Contrairement à l’année dernière, la pluviométrie en termes de cumul augmente alors que le nombre de jours de pluie diminue. Une situation qui rend les choses très difficiles, souligne le directeur de la météorologie nationale Katiellou Gaptia Lawan.
La proactivité du gouvernement face aux inondations.
De son côté, le gouvernement a décrété l’état d’alerte dans tout le pays. L’évaluation des dégâts se poursuit et des plans de réponse se mettent en place, rassure la direction générale de la protection civile. Les populations sont appelées à la vigilance et à quitter les zones potentiellement inondables. Un numéro vert d’appel gratuit (le 18) est déjà opérationnel pour toutes interventions en cas de danger.