Le jeudi 21 juillet 2022, le Comité d’urgence de l’OMS sur la variole du singe va tenir sa deuxième réunion. L’objectif est de déterminer les mesures à prendre pour lutter contre la propagation de la maladie. L’information est donnée par l’agence onusienne à travers un communiqué publié ce jeudi 14 juillet.
Réunis une première fois le 23 juin dernier, les membres du Comité d’urgence sur la variole du singe vont se retrouver à nouveau le 21 juillet prochain. A cette rencontre, ils vont se prononcer surtout sur la gravité de la recrudescence des cas de variole du singe et sur sa qualification d’urgence de santé publique de portée internationale.
Un pic inattendu de contamination dans plusieurs pays du monde.
Alors qu’on dénombrait quelques rares cas confirmés de la variole du singe dans le monde, le taux de contamination a fortement augmenté depuis peu. Selon l’OMS, le nombre de cas confirmés dépasse déjà la barre des 10.000 dans plus d’une soixantaine de pays avec en tête de liste l’Europe. L’Afrique compte elle, 1.392 cas signalés de variole du singe dont 44 confirmés. Cet état de chose a amené le patron de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), Tedros Adhanom Ghebreyesus, à exprimer plusieurs fois son inquiétude face à la propagation de la maladie en-dehors des pays où elle est endémique. Il a invité les pays membres à prendre les mesures adéquates pour limiter les contaminations.
Ce qu’il faut savoir de la variole du singe.
Scientifiquement appelée “orthopoxvirose simienne”, la variole du singe est une maladie virale dont les symptômes sont similaires à ceux observés chez les patients atteints de variole. D’après l’Organisation Mondiale de la Santé, la variole du singe provient de pays du centre et de l’ouest de l’Afrique comme le Nigeria ou le Cameroun. Pour le cas du Nigéria, la variole du singe a été signalée principalement dans le sud du pays jusqu’en 2019 et, depuis 2020, le virus s’est étendu aux régions du centre, de l’est et du nord du pays. En Europe, c’est le Royaume-Uni qui a signalé son premier cas le 17 mai 2022. Environs 400 autres cas sont signalés après par l’OMS dans plusieurs pays qui ne sont habituellement pas touchés par le virus.