Le ministère des Affaires étrangères et de la Coopération internationale du Mali a annoncé ce mercredi 20 juillet l’expulsion du porte-parole de la (MINUSMA). Il lui est reproché d’avoir tenu des propos inacceptables sur le dossier des 49 soldats ivoiriens arrêtés et détenus à Bamako. Selon le communiqué officiel, Monsieur Olivier Salgado dispose de 72 heures pour plier bagage.
Bamako ne veut plus de Monsieur Olivier Salgado, porte-parole de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies, pour la stabilisation au Mali (MINUSMA) sur son territoire. A travers un communiqué officiel publié ce mercredi 20 juillet, les autorités de transition ont ordonné son expulsion pour propos tendancieux et inacceptables sur l’affaire des 49 soldats ivoiriens détenus depuis plus d’une semaine. Cette mesure est prise après une série de publications sur Tweeter, où, l’intéressé a déclaré « sans aucune preuve que les Autorités maliennes auraient été préalablement informées de l’arrivée des 49 militaires ivoiriens par vol civil le dimanche 10 juillet dernier ».
Dans le même communiqué, le gouvernement malien précise avoir adressé depuis le 12 juillet, une demande officielle au porte-parole de la Minusma par l’entremise de sa hiérarchie aux fins de fournir la preuve des affirmations contenues dans son tweet. La demande est restée finalement sans suite. Pour les autorités maliennes, ce sont des agissements qui ne doivent pas passer sous silence, car ils portent « atteintes » au partenariat avec la Minusma et d’autres partenaires.
Néanmoins, le ministère des Affaires étrangères et de la Coopération internationale du Mali rassure de la disponibilité du gouvernement à maintenir le dialogue et poursuivre la coopération, avec l’ensemble de ses partenaires internationaux, y compris la Minusma.
Rappelons que le président Togolais Faure Gnassigbé a accepté jouer la médiation entre la Côte d’Ivoire et le Mali pour le dénouement heureux de l’affaire des 49 soldats ivoiriens détenus à Bamako.