Les six États ouest Africains ayant en commun le Bassin de la Volta ont tenu une séance de travail pour faire un bilan partiel des travaux du projet VFDM de l’Autorité du Bassin de la Volta(ABV). C’est à travers la deuxième session du comité technique consultatif du projet initiée du 04 au 06mai dernier au Bénin à Bénin royal hôtel de Cotonou.
Démarré depuis juin 2019, le projet VFDM a été initié dans le but de renforcer la résilience des six pays africains ayant en partage le bassin de la volta (Bénin, du Togo, du Mali, du Burkina Faso, du Ghana et de la Côte d’Ivoire) aux risques d’inondations et de sécheresse. En effet, depuis les années 70, ces États sont fortement exposés aux effets du changement climatique caractérisés entre autres par des phénomènes extrêmes d’inondations et de sécheresse. C’est dans cette perspective que l’Organisation Météorologique Mondiale (OMM) en collaboration avec l’Autorité du Bassin de la Volta (ABV) et le partenariat mondial pour l’eau en Afrique de l’Ouest (GWP –AO) a soumis au Fonds d’Adaptation, ledit projet intitulé « Intégrer la gestion des inondations et de la sécheresse et l’alerte précoce pour l’adaptation au changement climatique dans le bassin de la Volta (VFDM) ».
Ainsi, l’objectif du projet est d’aider les six pays du bassin de la Volta à mettre en œuvre des actions coordonnées et conjointes pour améliorer leur système d’alerte précoce et leurs plans de gestion au niveau local, national et régional. De ce fait, après deux ans d’activités, les représentants des départements en charge des ressources en eau, de la météorologie, de la protection civile de chaque pays se sont retrouvés pour faire un bilan partiel de l’évolution des travaux.
Autrement dit, ce bilan à mi-parcours a pour objectif de présenter l’état d’avancement du projet et d’initier des actions pouvant aider à atteindre les objectifs fixés. « Nous nous réunissons pour évaluer tout ce qui est fait jusque là et donner des orientations stratégiques pour la suite des activités afin d’atteindre réellement les objectifs » a déclaré Martial Dossou, membre du comité technique consultatif du projet VFDM. Ainsi, les trois jours de travail ont permis de visualiser le voltalarm qui est un système d’alerte précoce contre les risques d’inondations et de sécheresse. A en croire les participants, le voltalarm est un outil de productions des alertes et de contrôle des inondations.
Par ailleurs, les discussions ont porté sur l’installation des stations hydrométéorologiques dans chaque pays. Ce dispositif est un ensemble de capteurs qui enregistrent et fournissent des mesures physiques et des paramètres liés aux variations du climat.
A l’issue de cette rencontre régionale, « les résultats sont assez satisfaisants », selon Martial Dossou.
A noter que le projet VFDM prend fin en 2023.