Les points focaux de l’Observatoire Genre de l’UNSTIM ont tenu une séance de travail ce jeudi 11 Août 2022 pour formaliser leur instance de décision. L’objectif est de mettre en place les mécanismes nécessaires pour une lutte implacable contre le harcèlement sexuel dans les universités publiques et privées du Bénin.
Le harcèlement sexuel est un phénomène qui se généralise partout au Bénin. En milieu universitaire, il ronge progressivement les étudiantes victimes, sape leurs études et hypothèque leur avenir avec à la clé des séquelles psychologiques, psychiques et morales parfois incurables. Face à ce drame qui inhibe le développement de la Nation, le Ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique (Mesrs) a lancé un assaut contre le harcèlement sexuel dans les hauts lieux de savoirs pour, à défaut de l’éradiquer, réduire son élan.
Les victimes se comptent par dizaine et le cercle ne cesse de s’élargir d’année en année. En milieu universitaire, public comme privé, le phénomène est monnaie courante et continue de prendre de l’ampleur. C’est à cette lutte que s’attèle le gouvernement depuis quelques années à travers la mise en place de cadre juridique, des lois et d’instances dans les universités afin de leur permettre de lutter efficacement contre ce fléau. A l’Université Nationale des Sciences, Technologies, Ingénierie et Mathématiques (UNSTIM), c’est désormais une réalité avec la création de l’Observatoire Genre. Pour le professeur Joachim Djimon GBENOU, Recteur de ladite université qui y attache vraiment du prix, il n’est pas question de laisser ce vice freiner le développement et l’épanouissement des femmes, futurs cadres du Bénin.
Les points focaux genres des différentes entités de l’UNSTIM ont tenu dans la journée du jeudi 11 Août 2022 une séance de travail. Il était question au cours de la séance, d’étudier les projets d’arrêtés portant Attribution, Organisation, et Fonctionnement et la nomination des membres de l’Observatoire Genre et le projet de guide de procédures de dénonciation, de prise en charge et de prévention des cas de harcèlement sexuel à l’Unstim. Conduite par la Secrétaire Générale de l’UNSTIM, Madame Alexandrine HOUINATO, les discussions ont été très riches en propositions de part et d’autre. « Ces échanges sur la problématique nous permettrons de faire reculer le phénomène chaque année et ceci dans notre université », a-t-elle fait savoir.
Celcom UNSTIM