En coopération avec ses partenaires, le gouvernement burkinabé met à la disposition des agriculteurs une assurance qui a pour but de mettre leurs cultures à l’abri des menaces climatiques. Ainsi, après plusieurs expériences , l’assurance a été donc proposée aux paysans de plusieurs régions du pays. Pour l’instant, elle ne prend en compte que les cultures du maïs et du sorgho.
Plusieurs sont les paysans du Burkina Faso qui souffrent énormément à cause de l’énorme destruction des cultures lors de la saison sèche .Ce phénomène entraine dans la plupart des cas, la hausse des prix des vivres sur le marché et par la suite la famine. Pour corriger cet état de chose et soulager les paysans dans leurs activités, le gouvernement a mis en place une nouvelle assurance. Elle est proposée à toute personne qui dispose d’une exploitation agricole.
Les paysans qui veulent réellement souscrire à cette assurance, doivent payer la moitié du montant de dédommagement et le gouvernement assure les 50% restants. « En termes de souscription, le prix est unique, à savoir 12.397 francs CFA à l’hectare. Et dans ces 12.397 francs CFA, l’État subventionne à hauteur de 50%. Donc, le producteur aura à payer à l’hectare 6. 193 francs CFA. En termes d’indemnisation, le plafond est de 130. 000 F CFA à l’hectare», explique Jean-Marie Vianney Beyi, directeur général adjoint de la société d’assurance partenaire du projet.
La sécheresse, une menace pour les cultures agricoles.
La sècheresse est la seule catastrophe naturelle pour laquelle cette assurance a été mise en œuvre. D’après le rapport fait par Victor Bonogo, secrétaire général du ministère de l’Agriculture, des ressources animales et halieutiques, la sécheresse constitue 53% de la menace qui pèse sur les productions agricoles au Burkina Faso : « Très souvent sur les dix dernières années, nous avons une récurrence de sécheresse ou de poches de sécheresse, et nous vivons des déficits pluviométriques. C’est pratiquement l’un des facteurs qui fatiguent le plus nos producteurs au niveau du Burkina».
Le gouvernement invité à étendre le projet à d’autres cultures.
Au Burkina Faso, les produits les plus consommés par les populations sont le maïs et le sorgho. En raison de cette forte consommation, le gouvernement a donc jugé utile de prendre en compte ces deux produits pour ce projet. De plus, la majorité des paysans font la culture du maïs et du sorgho.
Dans la région de la boucle du Mouhoun, se trouve un producteur du nom d’Alidou Bayilou, qui exploite 14 hectares de plusieurs cultures dont le maïs, le mil et le coton. Malheureusement, il a déjà perdu 50% de sa production à cause de la sécheresse.
Au regard de cette triste réalité et assurer l’épanouissement de tous, le gouvernement a promis intégrer d’autres cultures dans ce programme d’assurance.
Charbel Ahouandjinou(stag).