Les actes de dépravations deviennent de plus en plus courant aujourd’hui dans la société béninoise. Il n’est pas rare de rencontrer sur les réseaux sociaux de jeunes gens s’afficher nus sur des photos ou dans des vidéos. Ces pratiques assez courantes amènent à demander s’il y a encore une place pour la pudeur dans nos sociétés.
La dépravation des mœurs c’est l’ensemble des comportements dénaturalisant. Ce sont des manières immorales de conduite surtout sur le plan sexuel. En effet, les téléphones portables sont devenus des moyens qui favorisent fortement la dépravation des mœurs. Des parents travaillent à inculquer à leur progéniture des valeurs culturelles qui relèvent de notre substrat mais cette dernière choisit parfois le chemin de la dépravation.
Scandales et chocs sur les réseaux sociaux
Le 18 février dernier, une série de vidéo montrant une fille et trois hommes en pleine partie de jambes en l’air, a fait le tour de la toile. Alors qu’à une certaine époque l’accessibilité même à la télévision était encore rigoureusement règlementée. De nos jours, les téléphones portables, IPhone, Android et l’accès à la connexion même aux plus jeunes, accélèrent la dépravation des mœurs observée chez les jeunes au Bénin. A cela vient s’ajouter les réseaux sociaux tels que Facebook, WhatsApp, twitter, Instagram et autre qui donnent l’accessibilité à tout.
En effet, pour une histoire d’iPhone, cette fille s’est livrée à une séance de « partouze » filmée. Dans les vidéos, on pouvait voir la fille en train d’entretenir des relations intimes avec un homme pendant que les deux autres s’apprêtent à passer leur tour. Et comme une trainée de poudre les vidéos furent rependu sur les réseaux sociaux, ce qui a suscité l’indignation de plusieurs internautes.
Dans la foulée, on constate que le web influence vient empirer la situation. Ainsi, plusieurs influenceurs et influenceuses web se donnent le luxe de poster des images d’eux à moitié nu ou démontrant leurs rondeurs en vue de cumuler des vues ou beaucoup d’abonnés. De l’autre côté, il est fréquent d’observer dans les clips, des jeunes filles à défaut d’être complètement nues, en cache sexe pour chanter ou pour danser. Sans parler de ces collèges, lycées et universités dans lesquels les occasions de manifestations culturelles, d’excursion ou de sorties pédagogiques se transforment en des moments de débauches et d’immoralités.
Des affiches excitant à la dépravation
Développement de pénis, éjaculation précoce, érection molle ; telles sont les notes affichées aux feux tricolores, sur des panneaux et des endroits publics de nos villes. Ces écrits pullulent les murs des coins et recoins de la cité et personne ne s’en préoccupe. La dépravation des mœurs montre parfaitement la disparition de certaines valeurs et traditions qui autrefois garantissaient un socle éducatif.
Des perspectives…
La première des solutions c’est la sensibilisation. Il faut rappeler aux jeunes qu’il est important de préserver nos mœurs et que la valeur d’un homme se retrouve dans sa dignité. Ensuite, les parents devront faire l’effort de contrôler l’accès aux réseaux sociaux pour permettre aux jeunes de ne pas être permanemment en contact avec ces mauvaises informations. De même, il faudra que les adultes prennent leurs responsabilités à deux mains pour donner le bon exemple. Parce qu’à force de voir les adultes indécemment habillés ou dans des pratiques contre-mœurs, il est fort probable que le message n’impacte positivement. Il faudrait que la brigade des mœurs multiplie ses actions en lançant un assaut contre toute personne portant atteinte à la pudeur et aux bonnes mœurs. D’une part, une probable solution est de prévoir une limitation dans l’accessibilité à certains sites surtout les sites pornographiques. Et d’autre part, encadrer la réalisation des clips musicaux pour décourager cette pratique.