Vendredi 14 octobre dernier à Rabat, le roi Mohammed VI a présidé la cérémonie d’ouverture de la première session parlementaire. A l’occasion, le souverain a fixé un nouvel objectif pour le gouvernement. Après avoir abordé la problématique de l’eau, le roi s’est voulu très clair sur la nécessité d’accroitre la participation du secteur privé dans l’investissement, mobiliser 550 milliards de dirhams d’investissements à l’horizon 2026, créer 500 000 emplois et doter le pays d’un pacte national pour l’investissement.
Dans le discours du souverain, l’investissement occupe une place de choix. Accompagné du prince héritier Moulay El Hassan, le roi Mohamed VI a fixé le cap à atteindre dans les quatre prochaines années. « Aujourd’hui, nous misons sur l’investissement productif en tant que levier essentiel pour la relance de l’économie nationale et l’ancrage du Maroc dans les secteurs prometteurs », a-t-il laissé entendre.
A l’étape actuelle, le secteur privé ne représente qu’un tiers des investissements dans le royaume. Cette participation est très faible selon le souverain. Et pour corriger le tir, il convient de lever les obstacles qui continuent d’entraver une relance effective de l’investissement national sur tous les plans. D’où l’élaboration d’une Charte de l’investissement. Cette dernière est censée donner « une impulsion tangible à l’attractivité du Maroc pour les investissements privés, tant nationaux qu’étrangers ».
Par ailleurs, le souverain a exhorté tous les acteurs concernés à rester mobilisé et afficher une attitude responsable à l’effet de promouvoir ce secteur vital (l’investissement) pour l’essor du royaume. Car selon lui, « ces filières offrent des opportunités d’emplois aux jeunes et apportent des sources de financement aux différents programmes sociaux et de développement ».
C’est pourquoi, le roi Mohammed VI a appelé à fournir un soutien financier aux porteurs de projets, à accorder un soin particulier aux initiatives de la communauté marocaine à l’étranger, et à lever les obstacles devant les investisseurs étrangers.
Le but visé étant « que le secteur privé occupe la place qui lui échoit dans le domaine de l’investissement, celle d’une force motrice effective de l’économie nationale », a-t-il notifié invitant le gouvernement, en partenariat avec les secteurs privé et bancaire, à traduire leurs engagements respectifs dans un «Pacte National pour l’Investissement».
Ce dispositif sécurisé mis en place pour soutenir l’investissement au Maroc devra permettre d’atteindre l’idéal de « 550 milliards de dirhams d’investissements et à créer 500 mille emplois, au cours de la période 2022-2026 », a précisé le roi.