Le projet VaRRIWA est une initiative financée par le Fonds ACP pour l’Innovation, une des composantes du Programme de Recherche et d’Innovation de l’Organisation des États d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique (OEACP), avec la contribution financière de l’Union européenne. Ce projet d’un budget sensiblement égal à 3 milliards a été officiellement lancé au Bénin par Eléonord Yayi Ladékan, ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique (MESRS).
Favoriser la valorisation des résultats de la recherche et de l’innovation en Afrique de l’Ouest, c’est l’objectif du VaRRIWA (Valorising Research Results and Innovation in West Africa), projet qui sera mis en œuvreau Bénin, au Burkina-Faso, au Sénégal et au Togo. A en croire le chef projet, Alioune Faye, les résultats escomptés sont novateurs. Il s’agira d’aider les différents pays bénéficiaires à avoir les dispositifs qui vont permettre aux innovateurs, aux chercheurs et aux entrepreneurs affiliés ou non, aux centres de recherches et aux universités afin de valoriser ce qu’ils font en terme de découverte et d’innovation. Ainsi pour pouvoir les labéliser, les breveter et les commercialiser. Une initiative qui promeut d’une manière ou d’une autre, l’entrepreneuriat, la recherche et l’innovation dans la sous-région.
« Dans cette démarche, nous essayons de mettre en place des dispositifs à l’intérieur des universités. Mais ces dispositifs seront bien entendus ouverts à l’ensemble de la communauté des chercheurs », souligne le chef projet. Il renchérit en affirmant qu’« il s’agira de mettre en place à partir de l’incubateurs UAC Start Up Valley, un dispositif qui sera accessible à tous les chercheurs et innovateurs de Cotonou et environs pour qu’ils puissent trouver toutes les ressources dont ils ont besoin afin de pouvoir valoriser comme il se doit leurs innovations ».
Plus d’excuse à ne plus innover
Par ailleurs, le projet VaRRIWA vient régler un problème essentiel qui freine l’innovation et l’entrepreneuriat en Afrique. Il s’agit du financement. De nombreux jeunes se plaignent du manque ou de l’inexistence de financement pour faire découvrir leurs innovations. Il sera maintenant question pour l’entrepreneur, le chercheur ou l’innovateur d’éclore son projet avant de recevoir un soutien par le biais de l’incubateur. Le lancement de ce projet sous régionale a connu la présence des recteurs des universités d’Abomey-Calavi et de Parakou ainsi que les responsables des unités du Togo, du Burkina-Faso et Sénégal. Ainsi, le projet VaRRIWA va créer un environnement incitatif au transfert de technologie et à l’innovation durable dans quatre pays de la région ouest africaine.