La 18ème réunion du Comité de pilotage et des experts sur le projet de l’autoroute Abidjan-Lagos, s’est officiellement ouverte ce mardi 14 mars 2023 à Abidjan-Plateau. Les travaux ont été lancés par le directeur de cabinet du ministre de l’Équipement et de l’Entretien routier, Armand Aristide Yao, au nom du ministre Amédé Koffi Kouakou.
Cette 18ème réunion prévue du 14 au 16 mars 2023 à Abidjan se tient en prélude à la réunion des ministres des cinq pays concernés (la Côte d’Ivoire, le Ghana, le Togo, le Bénin et le Nigéria), le 17 mars prochain. La présente rencontre du comité et des experts vise donc à évaluer et à proposer des solutions pratiques pour accélérer la mise en œuvre du projet.
« La réalisation de cet important projet d’environ 1 050 km d’autoroute va permettre, non seulement, de faciliter les conditions de déplacement des populations le long du corridor, mais également de favoriser les échanges commerciaux plus dynamiques entre les différents pays traversés », a expliqué le directeur de cabinet.
Armand Aristide Yao a aussi indiqué que « la section ivoirienne qui part de la commune de Bingerville pour relier la frontière Sud avec le Ghana à Noé, porte sur un linéaire de 143 km de liaison autoroutière avec 10 échangeurs prévus le long du trajet ».
Par ailleurs, il a réitéré l’engagement de tous à faire aboutir les études qui sont actuellement à 50%, afin d’accéder à l’étape de la réalisation des travaux de cette autoroute corridor Abidjan-Lagos attendue par les populations.
« Pour la réalisation des études actuelles, ce sont 42 millions de dollars, soit 26 milliards de FCFA qui ont été mobilisés par les partenaires techniques et financiers, à travers la Commission de la CEDEAO », a conclut Armand Aristide Yao.
A noter que le corridor de transport Abidjan-Lagos est le principal corridor de transport est-ouest en Afrique de l’Ouest, reliant les capitales de cinq pays que sont Côte d’Ivoire, Ghana, Togo, Bénin et Nigeria. La réalisation de cette autoroute, favorisera non seulement l’intégration régionale, mais facilitera également le transport et la commercialisation des biens entre ces pays et le reste du monde.