La semaine africaine du climat s’est achevée ce vendredi 02 septembre à Libreville au Gabon. Pendant cinq jours, les quelques 2300 participants, issus de gouvernements, d’organisations multilatérales, du secteur privé et de la société civile ont réfléchi à propos de deux thèmes majeurs surtout pour l’Afrique. Il s’agit de la recherche d’une augmentation de la température moyenne mondiale de 1,5 degré Celsius et la construction d’un avenir résilient. Environ 200 ateliers ont donc été organisés pour appréhender les solutions contre le dérèglement climatique. A l’arrivée, tous les pays africains se sont tous mis d’accord pour affirmer d’une seule voix que la prochaine COP ne doit pas être encore celle des promesses, mais plutôt celle de l’action.
« Nous avons trop réfléchi, il est temps de passer aux actions. Que l’Afrique ne soit plus là pour attendre, pour écouter les promesses. Les actions, c’est ce que nous voulons. La mise en œuvre des solutions pour répondre aux attentes des populations qui souffrent. Comme solutions par exemple : comment financer les programmes sur les inondations, sur la sécheresse, l’agriculture ? C’est ce que les peuples veulent : que ce soit une COP des actions, une COP des solutions, une COP des peuples », a déclaré Honoré Tabuna, responsable de l’environnement dans les 12 pays membres de la CEEAC, la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale.
Avec seulement 3% des émissions de gaz à effet de serre, l’Afrique subit malheureusement les affres du changement climatique arrivé à son paroxysme depuis peu sur le continent. A noter que la COP, la conférence sur les changements climatiques a lieu en novembre prochain en Egypte.