Le Sénégal a lancé ce 31 mai, les travaux de construction de l’usine de dessalement d’eau de mer. L’objectif de ce projet est de contribuer à améliorer le réseau d’approvisionnement en eau de la ville, à diversifier les sources d’eau locales et à renforcer la capacité d’approvisionnement en eau, contribuant ainsi à améliorer le cadre de vie dans la région.
Le président sénégalais, Macky Sall, a lancé hier mardi, les travaux de construction de l’usine de dessalement d’eau. L’ouvrage estimé à hauteur de 137 milliards de FCFA, est financé par l’Agence japonaise de coopération internationale (JICA) et mis en œuvre par la SONES, société nationale des eaux du Sénégal. Elle est située dans le quartier de Ouakam, face au monument de la Renaissance Africaine, sur le flanc sud d’une des deux collines volcaniques des Mamelles.
Selon le chef de l’Etat, cette nouvelle usine marque une nouvelle étape dans la réalisation du Plan Sénégal Emergent et contribuera à l’amélioration de l’approvisionnement en eau potable à Dakar. «Ce projet complexe et inédit marque une étape majeure dans la réalisation du plan Sénégal émergent (PSE)», vaste programme visant à mettre ce pays pauvre sur la voie de l’émergence à l’horizon 2035, a affirmé le président Macky Sall.
Avec une capacité de production initiale de 50 000 m3 par jour qui pourra être étendue à 100.000 m³/jour, l’usine doit permettre d’en finir avec le manque constant et de d’assurer l’approvisionnement en eau.
Le projet a fait objet de polémique. Riverains, plagistes ou pêcheurs dénoncent de potentielles conséquences sur l’environnement, car le sel aspiré sera ensuite rejeté dans la mer. Macky Sall rassure. « L’Etat a pris toutes les dispositions nécessaires à la maitrise optimale des impacts environnementaux et sociaux de ce projet, dans l’esprit des objectifs de développement durable, en particulier l’objectif numéro 6 qui concerne l’eau potable et l’assainissement ». La mise en service de l’usine est prévue pour 2025.