Objet de railleries sans cesse sur les réseaux sociaux, la fana fana lady a décidé de faire valoir ses droits en justice. Plusieurs critiques s’en sont suivies; certaines accusant l’artiste d’être allé trop loin. Dans un entretien la semaine dernière sur le magazine Blue life, Sessimè revient sur les réels motifs de cette résolution qu’elle a eu à prendre.
Un an déjà que la star béninoise Sessimè a opté pour la saisine des tribunaux dans une affaire l’opposant à un internaute ! L’internaute en question à la suite d’un direct de l’artiste annonçant son prochain concert avec Nikanor, a laissé un commentaire désagréable : « Sessimè donc jusqu’à maintenant, la grossesse de Rihanna ne te dit rien, n’est-ce pas… Reste là à passer d’hommes à homme Après c’est pour venir dire que tu es fana fana lady tchruuu ». Comme si cela ne suffisait pas, le même individu revient à la charge dans un post sur Facebook ou l’artiste demandait des astuces à ses fans contre la courbature. Dans la barre de commentaire il continua dans le même sens : « c’est la stérilité qui fait ça, quand on passe toute sa jeunesse à avorter là, voilà les conséquences ». A la vue de ce commentaire, Sessimé a décidé de prendre les taureaux par les cornes.
Sessimè s’explique
Invitée sur le plateau du magazine Bluelife la semaine dernière, Sessimè élucide l’affaire. A la question de savoir comment elle a vécu ces moments ou elle avait porté plainte contre cet internaute et le message qu’elle aimerait passer dans ce sens, elle répond : « Quand on se rappelle que la carrière de l’artiste est une entreprise, que nous exerçons une profession comme toute autre artiste, nous nous devons de la protéger ». L’artiste explique qu’elle ne l’a pas fait de gaieté de cœur et que c’est pour protéger en premier lieu le métier, ensuite l‘honneur de sa famille et de ses proches qui souffrent cruellement de l’attitude de ses internautes, toutes choses qui l’incita à réagir.
Néanmoins, elle explique avoir été quand même clément envers le mis en cause en retirant sa plainte après la supplication de ses parents « Je ne l’ai pas fait de bonté de cœur, mais il fallait que cela cesse à un moment donné. Il est vrai que cela ne cessera pas totalement parce qu’il y en a qui continue. Au moins cela a été une sonnette d’alarme qui a tirée pour que les uns et les autres se rappellent qu’il y a la loi du numérique qui existe qui peut frapper fort »
Notons que l’artiste a récemment cloué le bec à ces oiseaux de mauvaises augures qui ne cessent de la critiquer en annonçant sa grossesse il y a quelques semaines.
Rébéca Abanigan