Vieux de quatre ans, le litige entre l’Etat Togolais et Togo Terminal (filiale de Bolloré Africa Logistics), qui mettait à mal l’ambiance sur les quais du port de Lomé est allé à son épilogue. L’Etat togolais passe désormais de 5% à 30% de parts dans Togo Terminal.
Le gouvernement du Togo a annoncé à l’issue du conseil des ministres du 1er mars dernier, avoir augmenté ses actions dans Togo Terminal, la filiale de l’opérateur français Bolloré, cédée à l’armateur italo-suisse MSC. Et ce, à l’issue des négociations ayant suivi le départ du groupe Bolloré du Port de Lomé. La nouvelle met de ce fait, fin à un litige résolu à l’amiable après quatre années de procédure judiciaire entre le gouvernement togolais et Togo Terminal.
Ainsi, les droits économiques tirés de la convention par le Togo sont revalorisés et le pays acquiert 25% d’actions supplémentaires, ce qui porte la participation détenue par les pouvoirs publics à 30%. Etant donné que le Port autonome de Lomé (PAL) avait précédemment acquis les 5% de parts. « Le conseil a salué cet accord gagnant-gagnant qui marque la maturité du partenariat entre les deux acteurs. », s’est félicité le gouvernement.
De plus, le pays consolide son emprise en nommant deux administrateurs supplémentaires au conseil d’administration, dans la gouvernance de la structure. Les autorités espèrent que cet accord ouvre la voie à de nouveaux investissements et à l’accueil d’autres partenaires dans le développement du PAL, souligne un communiqué publié à l’issue du conseil des ministres.
Pour rappel, le groupe Bolloré a vendu ses activités logistiques en Afrique à l’armateur italo-suisse MSC. Alors que c’est depuis 2001 que Togo Terminal opère au sein de l’infrastructure portuaire, par le biais d’une concession, qui lui donne accès à un pan important des activités de manutention portuaire au Togo.