L’on en sait un plus sur l’attaque meurtrière de Djibo qui a causé la morts d’au moins 35 civils et fait plusieurs autres blessés ce lundi 5 septembre. Selon les précisions apportées par le ministre de la Défense du Burkina Faso, le général Aimé Barthélémy Simporé, les djihadistes ont fait usage d’un engin explosif actionné à distance et ont ciblé précisément le 91è véhicule du convoi de ravitaillement qui ne contenait que des civils. Le ministre de la Défense a aussi annoncé l’organisation dans les prochains jours d’une journée nationale du refus du terrorisme.
Ce lundi 5 septembre, le convoi, composé de plusieurs véhicules avait pris départ de Djibo à 8h, heure locale. Le convoi était sous escorte du 14è régiment interarmes de Djibo, qui organise régulièrement ce genre de voyage pour le ravitaillement et les besoins de déplacements des populations.
Deux engins explosifs dont un improvisé et le second à commande posés sur l’axe Djibo-Bourzanga
Des propos du ministre de la Défense du Burkina Faso, le général Aimé Barthélémy Simporé, il ressort qu’un premier engin explosif a été identifié et détruit vers 12h. Deux heures plus tard, un véhicule du convoi a été ciblé par une attaque à l’engin explosif au niveau du village de Mentao.
« L’engin a été actionné de manière télécommandée », confie le général Aimé Barthélémy Simporé. Il précise aussi que les auteurs de l’attaque étaient embusqués non loin de la route empruntée par le convoi.
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Un car, 91è véhicule du convoi pris pour cible
Pour ce qui concerne le véhicule des victimes de l’attaque, le général Aimé Barthélémy Simporé explique qu’il s’agit d’un car qui transportait des femmes et des enfants. « C’était le 91è véhicule du convoi. Ils ont laissé passer des véhicules et ils n’ont ciblé que ce véhicule», a souligné l’autorité.
Cet acte révèle «la nature perfide et cynique des groupes armés terroristes », a martelé le général Aimé Barthélémy Simporé. Il appelle donc les organismes de défense des droits de l’homme à condamner cette attaque.