Au Ghana, l’état d’alerte est déclenché après la découverte en début du mois de juillet de deux cas suspects du virus Marburg, une fièvre hémorragique mortelle comme le virus d’Ebola. Dans un communiqué en date de ce dimanche 17 juillet 2022, les autorités ghanéennes ont affirmé que les résultats des échantillons envoyés à l’Institut Pasteur de Dakar pour des examens approfondis, sont tous positifs.
C’est désormais officiel. Le Ghana a enregistré ses deux premiers cas confirmés de la fièvre hémorragique à virus Marburg. Les autorités sanitaires l’ont annoncé ce dimanche 17 juillet 2022 dans un communiqué. Le virus Marburg s’apparente en réalité à celui d’Ebola, car ayant les mêmes symptômes et aussi presque mortel que ce dernier. La maladie à virus de Marburg se transmet à l’homme par les chauves-souris frugivores et se propage dans l’espèce humaine par contact direct avec les fluides corporels des personnes infectées ou avec les surfaces et les matériaux, selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS).
Genèse des deux cas confirmés de la fièvre hémorragique à virus Marburg.
Il s’agit de deux patients qui ont été admis dans un hôpital du district de la région d’Ashanti dans le sud du Ghana. Chacun d’eux, présentait des symptômes de la fièvre, des courbatures, de la diarrhée et du sang dans les selles. Des signes cliniques moins inquiétants au départ. Les médecins traitants l’avaient même attribué à une gastroentérite aiguë. Mais la sonnette d’alarme a été déclenchée lorsque la première patiente est décédée, suivie 48 heures de près par la seconde.
63 cas contacts enregistrés dont 1 présentant des symptômes mais testé négatif.
Franklin Asiedu Bekoe est le directeur de la Santé publique du service de santé du Ghana. Il a pris part à une conférence en ligne de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) où il a fait le point de l’évolution de cette situation sanitaire. De ses propos, il ressort que pour les deux cas, 63 contacts sont identifiés et un seul a présenté des symptômes comme la fièvre, des saignements dans les selles. Ces constats ont amené à envoyer des échantillons au laboratoire et se sont révélés négatifs. Le directeur de la Santé publique du service de santé du Ghana a au terme de cette rencontre virtuelle avec l’OMS, rassuré des mesures prises pour contenir toute propagation du virus Marburg et empêcher l’épidémie de s’étendre.
Les cas confirmés de la fièvre hémorragique à virus Marburg enregistrés au Ghana, constituent la deuxième détection en Afrique de l’Ouest après la Guinée en 2021. Il faut signaler que dans ces deux pays, aucun cas contact n’est déclaré positif. Néanmoins, l’OMS s’inquiète face ce virus qui comme Ebola, est une maladie très contagieuse.