Plus de 22 soldats ont trouvé la mort dans un double crash d’hélicoptères de l’armée ougandaise. Les deux incidents se sont produits lundi et mardi, dans l’Est de la République démocratique du Congo et en Ouganda. L’information est donnée ce jeudi 29 septembre 2022 par un porte-parole de l’armée congolaise.
Le premier crash s’est produit le lundi près du village de Boga, dans la province de l’Ituri en RDC. Bilan, 22 personnes tuées dont trois militaires de la République Démocratique du Congo, selon une source anonyme au sein de l’armée engagée en Ituri. Pas de détails pour l’instant sur la cause, le nombre de passagers à bord et celui de survivants.
Dans la journée du mardi, un autre hélicoptère appartenant à l’armée ougandaise, s’est écrasé dans la zone frontalière de Kabarole entre les deux pays. Ce second drame est intervenu lors des opérations conjointes entre les armées congolaise et ougandaise pour traquer les Forces démocratiques alliées (ADF), un groupe rebelle.
Des circonstances des drames non encore élucidées
Selon les informations apportées par le service de presse de l’armée de la République Démocratique du Congo, le second hélicoptère a percuté les fils conducteurs du courant électrique avant de s’écraser. Cet accident a coûté la vie à un soldat ougandais et à un soldat de la RDC. La triste nouvelle a été confirmée le mardi en soirée par Mak Hazukayi, porte-parole des opérations militaires conjointes entre les deux pays.
Les deux hélicoptères « étaient en opérations offensives contre les terroristes des forces démocratiques alliés (ADF) », a précisé la même source anonyme au sein de l’armée engagée en Ituri.
L’armée congolaise et l’armée ougandaise n’ont pas communiqué sur les circonstances de ces crashs, ni sur les raisons.
Précisons que l’armée ougandaise est en opération dans le Nord – Est de la République démocratique du Congo depuis fin novembre de l’an dernier aux côtés des troupes congolaises contre les ADF, une rébellion d’origine ougandaise. Depuis 2019, Daech présente l’ADF comme sa branche en « Afrique centrale » et revendique certaines de ses attaques.