Le 25 mai de chaque année, est célébrée la Journée mondiale de l’Afrique. Une date qui fait référence à la naissance, le 25 mai 1963, à Addis-Abeba, en Éthiopie, de l’Organisation de l’Unité africaine (OUA), qui est devenue l’Union africaine (UA) en 2002. Ce jour là, les dirigeants de 30 des 32 états africains indépendants avaient signé la charte fondatrice de l’organisation dans la capitale éthiopienne. A travers tout le continent, de nombreuses activités et cérémonies sont organisées. L’objectif est de rapprocher les peuples africains, raffermir leur foi en l’intégration et populariser l’idéal d’union du continent. Ainsi, la célébration de cette journée représente le symbole du combat de tout le continent africain pour la libération, le développement et le progrès économique. Ainsi, cette journée nous interroge en permanence sur notre capacité individuelle et collective à construire l’Afrique alors rêvée par nos pères fondateurs.
Une date qui n’est pourtant pas très connue du grand public. La journée n’est ni chômée et aucune manifestation de ce calibre n’est quasiment organisée pour inciter véritablement à l’unité des peuples africains. Même si notre calendrier est grégorien ou musulman, frayons-y des chemins à notre honneur. L’Afrique que nous voulons en profitera.
Par ailleurs, pour marquer cette date, l’Union africaine (UA) a décidé symboliquement de consacrer l’année 2022 à « Bâtir une résilience en matière de sécurité nutritionnelle sur le continent africain : renforcer les systèmes agroalimentaires et les systèmes de santé et de protection sociale pour accélérer le développement socio-économique et du capital humain ».
A propos, l’Union Africaine, qui fête cette année ses 20 ans, se réunit à Malabo, en Guinée Equatoriale pour un sommet extraordinaire, qui s’achève samedi prochain. Les crises sanitaire, climatique, alimentaire et sécuritaire sont au cœur des débats. Ainsi les questions relatives à la flambée des prix alimentaires et pétroliers, la lutte contre le terrorisme au Sahel, au Mozambique et en Somalie, l’instabilité politique qui règne depuis deux ans avec la recrudescence de coups d’Etat en Afrique de l’Ouest s’imposent dans les discussions de cette célébration.