Les instituts français sis au Burkina Faso dans les villes de Ouagadougou et de Bobo-Dioulasso sont fermés jusqu’à nouvel ordre. Ainsi en a décidé l’institut dans un communiqué publié ce mercredi 5 octobre 2022. Au motif, les actes de vandalisme perpétrés weekend écoulé contre les emprises diplomatiques de l’Hexagone au pays des Hommes intègres.
« Suite aux actes de vandalisme opérés sur les deux instituts français du Burkina Faso le samedi 1er octobre 2022, l’institut français du Burkina Faso reste fermé au public, jusqu’à nouvel ordre. Les deux sites de Ouagadougou et Bobo-Dioulasso sont concernés par cette fermeture temporaire», stipule le communiqué.
En effet, dans la ferveur du coup d’Etat qui a lieu vendredi dernier au Burkina Faso, des populations sont descendues dans les rues des deux principales villes pour demander le départ du président Paul Henri Sandaogo Damiba, soupçonné de bénéficier de la protection de la France. Les manifestants ont alors attaqué les bâtiments au symbole français, comme le siège de l’ambassade de France à Ouagadougou et les sites des instituts français dans le pays.
Hier mardi, l’Unité d’action syndicale du Burkina Faso (UAS), regroupant six centrales syndicales et 17 syndicats autonomes, a exigé, dans une déclaration, le départ des troupes françaises du Burkina Faso.
Ces sentiments anti-français gagnent de plus en plus du terrain dans les ex colonies françaises. Les manifestations anti-françaises, sont en effet devenues habituelles sur le continent et font désormais des émules au Tchad, au Mali, au Niger…
Symbole de la coopération entre la France et ses anciennes colonies, les Instituts français sont des établissements de l’Etat Français pour la promotion de la Culture et de la langue française.