Le monde entier célèbre chaque 11 juillet, la journée mondiale de la population. Une journée qui permet de réfléchir sur les progrès notables liés à la médecine et la nécessité pour les Etats d’investir dans le capital humain et physique afin d’améliorer le niveau de vie de la population. A cette occasion, le nouveau rapport publié par l’Organisation des Nations Unies indique que la population mondiale devrait atteindre les huit milliards d’habitants, d’ici 15 novembre 2022.
Le nombre d’habitants sur la planète atteint un nouveau record. Jamais les humains n’ont été aussi nombreux. En effet, d’après les dernières données démographiques de l’ONU, publiées ce jour à l’occasion de la Journée mondiale de la population, la planète sera occupée par huit milliards d’humains à compter du 15 novembre2022. Alors qu’en en octobre 2011, le chiffre de 7 milliards de personnes sur notre planète avait été franchi. Comparativement aux données antérieures, c’est un milliard de plus qu’en 2011 ; deux milliards de plus qu’en 1998 et cinq milliards et demi de plus qu’en 1950. Ledit rapport notifie en outre que l’Inde se positionne comme le pays le plus peuplé au monde qui est en passe de surpasser la Chine en 2023.
« Alors que nous anticipons la naissance du huit milliardième habitant de la Terre », c’est « un rappel de notre responsabilité partagée de prendre soin de notre planète et un moment pour réfléchir sur les points où nous ne respectons toujours pas nos engagements les uns envers les autres », a déclaré le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres. D’après le rapport, huit pays devraient concentrer à eux seuls plus de la moitié des naissances de ces prochaines décennies. Parmi ces pays, on retrouve cinq nations africaines. Il s’agit de la République démocratique du Congo, l’Égypte, l’Éthiopie, le Nigeria et la Tanzanie. Outre ces pays africains, s’ajoute trois nations asiatiques que sont : l’Inde, le Pakistan et les Philippines.
Par ailleurs, le chef de l’ONU a précisé que c’est aussi « l’occasion de célébrer notre diversité, de reconnaître notre humanité commune et de nous émerveiller devant les progrès de la santé qui ont prolongé la durée de vie et réduit considérablement les taux de mortalité maternelle et infantile ». En effet, selon l’étude de l’ONU, l’espérance de vie globale moyenne a augmenté, passant de 64,8 ans au début des années 1990 à 70 ans aujourd’hui. Cette croissance spectaculaire est en grande partie imputable à l’augmentation du nombre d’individus en âge de procréer, et s’est accompagnée d’une évolution marquante des taux de fécondité, d’une urbanisation grandissante et d’une accélération des migrations.
Selon les informations fournies par le département onusien auteur de la prévision, la population mondiale croît actuellement à son plus lent rythme depuis 1950. Cependant, elle pourrait atteindre environ 8,5 milliards en 2030 et 9,7 milliards en 2050.
Ces tendances auront d’importantes répercussions sur les générations à venir. Car, pour l’heure, les ressources ne font que s’additionner tandis que les personnes se multiplient.