Le gouvernement kényan a approuvé ce lundi, la commercialisation de maïs génétiquement modifié, face à la sécheresse qui sévit dans le pays.
En 2012, le gouvernement kényan avait interdit la culture en plein champ de semences OGM (Organisme Génétiquement Modifié)et l’importation de produits alimentaires et de nourritures animales issus des innovations de la biotechnologie. Mais ces cultures viennent de bénéficier d’un retour en grâce auprès du président William Ruto qui a levé ce moratoire, lundi dernier, selon un communiqué du gouvernement kenyan. « Par décret exécutif, la culture en plein champ et l’importation de maïs blanc (génétiquement modifié) sont désormais autorisées », a indiqué le gouvernement dans un communiqué.
Ladite mesure est motivée par une redynamisation de la production agricole et une redéfinition substantielle de l’agriculture au Kenya par l’adoption de cultures résistantes aux vermines et aux maladies. Selon le texte, cette décision a été prise en accord avec les recommandations de la mission spéciale chargée d’examiner les questions liées aux aliments OGM et à la sécurité alimentaire.
Cette autorisation intervient dans un contexte où le pays fait face à un épisode de sécheresse extrême depuis 40ans et qui a laissé des millions de populations dans une insécurité alimentaire sans précédent.
Le Kenya devient ainsi le premier pays d’Afrique de l’Est à autoriser la commercialisation de produits génétiquement modifié.
Le président Wiliam Ruto après avoir promis à son peuple août dernier, de redynamiser l’agriculture kenyane, désire s’attaque à l’inflation qui frape les carburants mais aussi les produits alimentaires, les semences et les engrais.