Le vendredi 19 août dernier, la Commission nationale de radiodiffusion (NBC) a annoncé la suspension de 53 stations de radios et télévisions au Nigéria. Cette décision a suscité de vives réactions dans le pays où deux organisations ont déposé une plainte ce mercredi 24 août contre le président Muhammadu Buhari, visant à les empêcher de fermer ces stations de radios et chaines télévisions concernées.
Au Nigeria, dans le pays de Buhari, au total 53 stations de radios et télévisions pourraient être suspendues dans les prochains jours. Et pour cause, la Commission nationale de radiodiffusion (NBC) a annoncé que ces stations et télévisions concernées n’ont pas payé leur licence. Cette décision a provoqué de vives réactions aussi bien dans le rang des syndicats que des organisations. Pour ces derniers cet arrêté est « mal avisé » voire « inacceptable ». Ils dénoncent aussi le « manque de transparence » des autorités. Pourtant, pour le président de la commission nationale de l’audiovisuel, ce décret n’a rien avoir avec la politique.
Quelle est la raison de la fermeture des stations radios et télévisions ?
Pour l’exécutif, la dette des stations radios et télévisions s’élève à six millions d’euros, et le délai à leur accordé était de 24 heures pour se mettre en règle au risque de se voir interdire de diffuser.
Malgré cet ultimatum du président de la commission nationale de l’audiovisuel, deux organisations ont fait recours à la justice le mercredi pour montrer qu’une telle action est une entrave à la liberté d’expression et d’informations pour les nigérians.
Par ailleurs, ces réactions ont retenu l’attention des autorités qui ont autorisé les stations à continuer leur travail tout en leur accordant plus de temps pour se mettre en règle.
Thierry Hounye(stag)