Plus de 400 personnes ont écopé de la prison à perpétuité pour la mort de l’ancien chef d’Etat Tchadien, le Maréchal Idriss Déby. Les mis en cause sont des rebelles du Fact (Front pour l’alternance et la concorde au Tchad). Le verdict rendu public ce mardi 21 mars indique aussi que Vingt-quatre accusés ont été acquittés, faute de preuves.
Après plus d’un mois d’audience, les juges en charge de ce dossier ont condamné ce mardi à vie, les accusés qui sont détenus mais également par contumace, l’un des cadres du Fact, Mahamat Mahdi Ali. Les chefs d’accusation qui pèsent sur eux sont « acte de terrorisme, mercenariat, enrôlement d’enfants dans l’armée et atteinte à la vie du chef de l’Etat ».
Les audiences de la Cour criminelle de la cour d’appel de N’Djamena se sont déroulées à huis clos dans l’enceinte de la prison de Klessoum, à une vingtaine de km au sud-est de la capitale.
En mars 2021, le FACT, le plus puissant groupes rebelles d’alors avait lancé, à partir de ses bases arrière en Libye, une offensive en direction de la capitale tchadienne.
Le 20 avril 2021, l’armée tchadienne a annoncé que le maréchal Déby, avait été tué par les rebelles alors qu’il se rendait au front. L’armée a alors nommé un de ses fils, le général Mahamat Idriss Déby Itno, président de la République pour une période de transition, à la tête d’une junte militaire de 15 généraux.
A noter que ce procès intervient alors que le président de la transition Mahamat Idriss Déby a promis en octobre 2022, à la fin du dialogue national inclusif, que les prisonniers du FACT seront libérés.