A Lomé, le processus de formalisation et de professionnalisation du métier de conducteurs de taxi-moto a débuté ce jour vendredi 24 février. Ce démarrage est la concrétisation de la volonté des autorités à réorganiser le sous-secteur du transport public routier.
Ainsi, ce vendredi matin, les « zedman » (nom des conducteurs de taxi moto au Togo) de Lomé se sont réunis pour la première étape de ce processus. Il s’agit de les former à une meilleure conduite. Cette formation, en dépit de les préparer à l’examen de permis, vise aussi à les sensibiliser sur le non-respect du code de la route afin de limiter les accidents de circulation. S’en suivra ensuite l’examen de permis de conduire proprement dit.
Selon le ministère de l’inclusion financière et de l’organisation du secteur informel, ces conducteurs auront précisément un permis de conduire professionnel, différent de ceux des citoyens ordinaires. Ceci leur permettra de se déclarer et de bénéficier de divers produits de financement à travers le Fonds national de la finance inclusive (FNFI) ainsi que de la protection sociale, rapporte togofirst.
Par ailleurs, faut-il le notifier, en 2022, le gouvernement a initié d’importantes mesures pour reformer le sous-secteur des transports routiers. L’une de ses réformes est l’obligation faite à tous conducteurs de Taxi-motos et de tricycles de disposer d’une autorisation ou d’un récépissé avant de pouvoir exercer sur le territoire togolais.
A en croire les autorités togolaises, cette réorganisation permettra au secteur du transport de jouer pleinement son rôle dans le développement des autres secteurs d’activités. Car selon le gouvernement, « le secteur des transports constitue un des leviers capables de générer une croissance économique forte et durable, notamment à partir de la création des externalités favorables à la production ».
A noter que le sous-secteur routier emploie un nombre considérable de jeunes et contribue à plus de 90% des déplacements des personnes et des biens au Togo, d’après le gouvernement.