A Tunis, le transport public est perturbé depuis ce lundi 02 janvier, sur fond de grève des salariés de la Société des transports de Tunis (Transtu), pour dénoncer des retards dans le versement des salaires et des primes.
Ladite grève s’inscrit dans le sillage d’un appel à la mobilisation lancé par la Fédération du transport de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT). Celle-ci a invité les employés de la Transtu à se rassembler ce lundi pour un sit-in de protestation sur la place du gouvernement, dans la Kasbah de Tunis.
« Nous avons décidé d’observer une grève à durée indéterminée, jusqu’au versement de nos salaires et de la prime du nouvel an, » a affirmé Wajih Zidi, secrétaire général de la fédération générale de transport, affiliée à l’Ugtt.
Le secrétaire a également ajouté que le gouvernement n’a pas prêté attention aux revendications essentielles des employés de la société qui souffre d’un parc d’autobus délabré. Et que la grève se poursuivra jusqu’à ce que les travailleurs obtiennent satisfaction à leurs revendications.
Selon plusieurs medias, cette mobilisation a provoqué l’interruption de la circulation sur toutes les lignes de métro et de bus qui étaient vides de véhicules et également de passagers dans la matinée de ce lundi.
D’après les informations publiées par Reuters, « il s’agit d’une première démonstration de force du puissant syndicat, qui a également appelé les salariés du secteur des transports aériens, terrestres et maritimes à une grève de deux jours les 25 et 26 janvier prochains pour dénoncer ce qu’il décrit comme la “marginalisation par le gouvernement des entreprises publiques”. »